Les pertes quotidiennes de la ligne 13 dédiée au transfert du phosphate, qui fournit 40% des revenus de la société, sont estimées à 120 mille dinars, en raison des suspensions permanentes des activités et des revendications sociales.
Le secrétaire général du syndicat de la Société nationale des chemins de fer (Sncft), Khemaies Sakr, a indiqué que l’autorité de tutelle et le gouvernement doivent assumer leurs responsabilités face à la dégradation de la société qui a enregistré des pertes d’une valeur de 1.000 millions de dinars.
Il a déclaré, en marge de l’ouverture du congrès électif des agents du syndicat des chemins de fer, tenu hier, à Hammamet, que les pertes quotidiennes de la ligne 13 dédiée au transfert du phosphate, qui fournit 40% des revenus de la société, sont estimées à 120 mille dinars, en raison des suspensions permanentes des activités et des revendications sociales.
«Notre souci majeur est de sauver la société et de préserver sa pérennité», a affirmé le secrétaire général du syndicat, précisant que la Sncft est capable de rebondir en une année, en cas d’intervention du gouvernement pour mettre à disposition les moyens et les investissements nécessaires.
Il a ajouté que la Sncft connaît aujourd’hui des difficultés liées à la vétusté du réseau ferroviaire qui n’a pas été renouvelé depuis 35 ans, du manque de moyens et d’équipements, générant des perturbations à plusieurs niveaux.